Le lombricomposteur est capable d’engloutir une quantité impressionnante de déchets de cuisine. A force de le remplir il arrive un jour où il devient nécessaire de le vider. Que faire ? Comment récupérer le lombricompost, si précieux en cette période plantation ? Comment également épargner aux vers la douloureuse séparation d’avec leur nid douillet ?
Nous avons opté pour la fameuse technique de la pyramide. Matériel : une bâche plastique (un sac poubelle découpé dans notre cas) et beaucoup de patience. Il faut déposer le compost du dernier plateau sur la bâche et former un tas en forme de pyramide; les vers fuyant les sources de lumière auront tendance à descendre dans le compost et l’on pourra, au bout de quelques minutes, récupérer le dessus de la pyramide délaissé par les lombrics. Il faut ensuite reformer la pyramide et répéter l’opération jusqu’à la fin du stock. Autant dire qu’à la fin on se dit assez facilement que l’absence de quelques dizaines de vers dans notre composteur n’affectera pas vraiment son efficacité.
Quelques remarques :
La consistance globale de notre lombricompost n’est pas très aérée et plutôt collante. Nous imaginions plutôt quelque chose de léger comme du terreau… Cela reste à confirmer mais il semblerait que cela provienne d’un manque de matière du type carton, boîte d’œuf, etc. ou d’un excès de papier (?).
Les coquilles d’œuf, sensées favoriser l’installation des œufs de vers et réguler l’acidité, ne se sont pas décomposées. il doit falloir les écraser plus finement.
La peau d’avocat ne s’est pas bien décomposée non plus (à découper plus finement dans l’avenir) ainsi que des coquilles de noix (nous aurions pu nous en douter…).
Les vers n’aiment pas non plus les étiquettes de pomme plastifiées et le plastique en général…