Après avoir essayé plusieurs techniques, en particulier celle dite « de la pyramide » pour récolter notre compost, nous pouvons affirmer que la technique la plus efficace est sans conteste celle qui consiste à :
Ouvrir le lombricomposteur et mettre le plateau de l’étage inférieur (celui avec le compost le plus avancé) au dessus des autres sans le vider.
Placer le composteur toujours ouvert à la lumière du soleil. Les lombrics craignant sa lumière vont descendre vers les étages inférieurs.
Il faut donc attendre au moins dix minutes.
Vous pourrez ensuite récupérer facilement le compost.
En espérant que vous n’avez pas perdu trop de temps, veuillez ne plus tenir compte des techniques précédemment présentées !
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L’eau, le feu et le lombricomposteur
Juste une petite photo du lombricomposteur qui digère à Marseille nos déchets verts depuis mars 2007 (soit depuis près de cinq ans). Il n’a pas pris une ride, nous fourni toujours autant d’engrais liquide et attire toujours quelques moucherons avec lesquels nous avons appris à vivre.
En considérant que ce lombricomposteur a absorbé les déchets (soigneusement sélectionnés) de nos repas depuis 4 ans et 9 mois;
qu’à chaque repas il y avait en moyenne 4 personnes;
que 210 repas par an ont été servi soit 997, disons 1000 repas, depuis les 4 années et quelques que nous l’utilisons;
que pour chacun de ces repas, nous avons produit 250g de déchets verts;
On arrive à un total de 250 kg de déchets verts que la collectivité n’a pas a gérer et que l’incinérateur n’a pas à brûler!
Les déchets verts étant composés d’eau à 80% en moyenne, il semble logique de considérer que nous lui avons épargné de brûler 200 litres d’eau. Non seulement cela paraît idiot mais en plus il est peut être possible que cela ne soit pas bon, pour notre incinérateur, de brûler de l’eau… et puis, cela le rend moins efficace, toute cette humidité (il paraît qu’il faut apporter du carton en plus pour absorber toute cette humidité).
Il semble donc, qu’une des vertus cachées du tri des déchets verts soit aussi celle de rendre plus efficace voire même d’allonger la durée de vie de nos brûleurs d’ordure.
Dans notre mission d’amélioration de l’efficacité – durabilité de l’incinérateur de Fos, les 200 litres d’eau épargnés apparaissent, même si elle est de taille conséquente, comme une goutte d’eau.
Le menu des vers – épluchure, carton & autres aliments
La question primordiale en ce qui concerne le menu des vers du lombricomposteur est en fait de savoir ce que les vers ne peuvent pas manger, ce qui est nocif pour eux.
Il convient d’éviter les aliments acides qui feraient baisser le ph dans votre lombricomposteur ce qui limite l’activité microbienne et la dégradation de la matière organique. Ne pas leur donner à manger les agrumes (citron, orange, pamplemousse, etc.), la rhubarbe et tout ce qui végétaux appartenant à la famille des liliacées (ail, oignon, poireaux, etc.). Les ananas et les kiwis ne sont pas contre-indiqués.
Il ne faut pas apporter de restes de repas parce qu’il risque d’y avoir des traces de sel ou de gras indigeste pour les lombrics.
Il faut proscrire absolument les produits laitiers, la viande et le poisson. En effet, ils risquent d’attirer asticots, mouches et mauvaises odeurs.
Les coquilles de noix, d’amande ne sont pas bien dégradées aussi et de manière générale tous ce qui contient de la lignine (du bois). Ce n’est pas non plus très grave s’il y en a au moment de l’épandage du compost. La seul chose est que les vers ne les consomme pas.
Il en est de même pour les cheveux et les ongles. Vous pouvez les mettre mais ils seront difficilement dégradés.
Les restes de riz et de pâtes ne sont pas totalement proscrits s’il ne sont pas gras, mais il ne faut pas trop en apporter.
Par expérience, les coquilles d’œufs ne sont pas bien assimilées. Il est bon pour les vers d’en apporter pour apporter un peu de calcaire et parce qu’il parait que les vers aiment à y nicher dedans…
Encore une chose, et selon un témoignage, ne jetez pas un fruit pourri et entier dans votre lombricomposteur (le plus gênant n’est pas que le fruit soit pourri mais plutôt entier).
Vous pouvez donc mettre dans votre lombricomposteur toutes les épluchures de fruits et de légumes coupés, de préférence en petits morceaux, le marc de café, le thé, les fleurs fanées.
Pour un régime équilibré, il convient d’apporter 30% de matières carbonées qui seront : les filtres à café, sachets de thé, mouchoirs en papier, cartons (rouleau de papier toilette, boîte à œufs, emballages non-imprimés, etc.), papiers (pas les papiers encrés pouvant s’avérer toxiques). Des feuilles d’arbres peuvent très bien remplir ce besoin de matières carbonées mais certaines sont à éviter (comme le platane par exemple).
Attention, il ne faut pas confondre le compostage et le lombricompostage. On peut très bien apporter à son compost en extérieur des agrumes ou des restes de repas par exemple, mais pas dans son lombricomposteur.
Et puis comme il fait très froid en ce moment, pensez à relire ce billet sur les vers en hiver.
La récolte du lombricompost (ou la technique pyramide) !
Le lombricomposteur est capable d’engloutir une quantité impressionnante de déchets de cuisine. A force de le remplir il arrive un jour où il devient nécessaire de le vider. Que faire ? Comment récupérer le lombricompost, si précieux en cette période plantation ? Comment également épargner aux vers la douloureuse séparation d’avec leur nid douillet ?
Nous avons opté pour la fameuse technique de la pyramide. Matériel : une bâche plastique (un sac poubelle découpé dans notre cas) et beaucoup de patience. Il faut déposer le compost du dernier plateau sur la bâche et former un tas en forme de pyramide; les vers fuyant les sources de lumière auront tendance à descendre dans le compost et l’on pourra, au bout de quelques minutes, récupérer le dessus de la pyramide délaissé par les lombrics. Il faut ensuite reformer la pyramide et répéter l’opération jusqu’à la fin du stock. Autant dire qu’à la fin on se dit assez facilement que l’absence de quelques dizaines de vers dans notre composteur n’affectera pas vraiment son efficacité.
Quelques remarques :
La consistance globale de notre lombricompost n’est pas très aérée et plutôt collante. Nous imaginions plutôt quelque chose de léger comme du terreau… Cela reste à confirmer mais il semblerait que cela provienne d’un manque de matière du type carton, boîte d’œuf, etc. ou d’un excès de papier (?).
Les coquilles d’œuf, sensées favoriser l’installation des œufs de vers et réguler l’acidité, ne se sont pas décomposées. il doit falloir les écraser plus finement.
La peau d’avocat ne s’est pas bien décomposée non plus (à découper plus finement dans l’avenir) ainsi que des coquilles de noix (nous aurions pu nous en douter…).
Les vers n’aiment pas non plus les étiquettes de pomme plastifiées et le plastique en général…
Les vers en hiver
Ce n’est pas parce que trois rayons de soleil ont percé hier que nous sommes sortis de l’hiver. Alors voici quelques informations sur le lombricomposteur et la saison hivernale.
Il faut penser à protéger les vers de terre du froid en hiver, en rentrant le lombricomposteur s’il est dehors. En plus les insectes sont beaucoup moins actifs en hiver et si vous avez mis dehors votre lombricomposteur parce que les moucherons prenaient un peu trop de place dans votre cuisine, c’est peut être le bon moment pour profiter de leur absence.
Si vos lombrics ont trouvé une place définitive en extérieur, qu’il est absolument impossible que l’un d’entre eux remette les pieds dans la maison (enfin les pieds…), confectionnez à leur habitation une isolation extérieure à base de cartons, de linge ou de moquette.
En dessous de -5°C les vers risquent de mourir.
Entre 0 et 6°c, les vers hibernent et ne mangent peu ou plus du tout alors il peut être utile de ralentir ou d’arrêter les apports de nourriture. Ils sont actifs et vous débarrasserons de vos déchets verts de cuisine à partir de 6°C (voir ici ce que l’on peut leur donner à manger).
Les températures où ils vont être bien commencent lorsque le thermomètre atteint les 14°C. Ils se sentiront si bien qu’ils se reproduiront; c’est dire s’ils se sentiront à l’aise !
Lutter contre les moucherons du lombricomposteur
Nous luttons activement en ce moment contre des hordes de moucherons!
Depuis quelques temps ces insectes ont pris possession des lieux et nous nous devons de faire quelque chose pour continuer à nous sentir chez nous!
Leur arrivée coïncide avec l’été et les vacances pendant lesquelles nous avons oublié de laisser ouvert le robinet qui fait évacuer le jus (issu de la condensation qui passe ensuite à travers le compost). Du coup l’humidité à l’intérieur du lombricomposteur a fortement augmenté et ces petites bêtes s’y sont tranquillement installées… surtout qu’à notre retour nous les avons copieusement nourries…
Bref les moucherons sont là et copulent à tout va dans les recoins de la cuisine. Certes la biodiversité de la cuisine s’est enrichie mais ils commencent à faire partie de notre alimentation sans que nous le souhaitions…
Pour agir, nous avons décidé hier d’arrêter de nourrir les vers avec nos déchets verts. Nous avons apporté du carton et quelques poignées de terre pour sécher un peu le tout!
Les moucherons nous narguent toujours aujourd’hui… on verra d’ici quelques jours!
Quelques commentaire – solutions : anael 10 octobre 2009 0:06 J’ai trouvé une solution à ce même problème en badigeonnant au pinceau, sur l’extérieur de mon lombricomposteur, un mélange de savon noir (savon mou à l’huile d’olive), d’huile essentielle de lavandin (juste quelques gouttes) et un peu d’eau.A vrai dire, peut-être même que l’huile essentielle est inutile…
dites-moi vite si ça marche aussi chez vous.
Je ne suis plus embêté après presque un an d’invasion! admin 12 octobre 2009 18:42 Pas d’invasion en ce moment et ce depuis un moment maintenant! Nous espérons que cela continuera. Si jamais les nuées de moucheron reviennent tourner autour de notre lombricomposteur, nous testerons cette recette et ferons un rapport complet sur son efficacité.
Merci pour l’astuce qui peut servir à d’autres.
J’en profite pour rajouter que l’on nous avait soumis une idée dans un autre commentaire effacé par mégarde:
couvrir le dessus du composteur avec un vieux linge en coton par exemple ou une serpillère pour contenir l’humidité (et remplacer en fait le premier tapis fourni avec le lombricomposteur qui s’était fait dévoré en bien moins de temps qu’il ne faut pour qu’il se dégrade dans la nature). scheppler 30 octobre 2009 18:59
salut, depuis quelques nous nous avons un lombricomposteur, et étant 5 à la maison les épluchures de fruits et de légumes sont assez conçécant, sur ceux, il est envahi par des moucherons que nous pensons venir des vignes d’à coté, mais nous n’en sommes pas sur, ceci étant comment faire parce que ça copule à tout va là dedans et je pense que ça embête mes vers qui vont dans le bas de récupération des eaux, il est dans le garage et j’espérai qu’avec les t° qui baissaient ils partiraient , mais non. help, help, je vais essayer cette solutions aux HE de lavande en espérant que ça marche, parce que marre d’en avoir plein la tronche dés qu’on veut nourrir nos vers. merci et @+