Juste une petite photo du lombricomposteur qui digère à Marseille nos déchets verts depuis mars 2007 (soit depuis près de cinq ans). Il n’a pas pris une ride, nous fourni toujours autant d’engrais liquide et attire toujours quelques moucherons avec lesquels nous avons appris à vivre.
En considérant que ce lombricomposteur a absorbé les déchets (soigneusement sélectionnés) de nos repas depuis 4 ans et 9 mois;
qu’à chaque repas il y avait en moyenne 4 personnes;
que 210 repas par an ont été servi soit 997, disons 1000 repas, depuis les 4 années et quelques que nous l’utilisons;
que pour chacun de ces repas, nous avons produit 250g de déchets verts;
On arrive à un total de 250 kg de déchets verts que la collectivité n’a pas a gérer et que l’incinérateur n’a pas à brûler!
Les déchets verts étant composés d’eau à 80% en moyenne, il semble logique de considérer que nous lui avons épargné de brûler 200 litres d’eau. Non seulement cela paraît idiot mais en plus il est peut être possible que cela ne soit pas bon, pour notre incinérateur, de brûler de l’eau… et puis, cela le rend moins efficace, toute cette humidité (il paraît qu’il faut apporter du carton en plus pour absorber toute cette humidité).
Il semble donc, qu’une des vertus cachées du tri des déchets verts soit aussi celle de rendre plus efficace voire même d’allonger la durée de vie de nos brûleurs d’ordure.
Dans notre mission d’amélioration de l’efficacité – durabilité de l’incinérateur de Fos, les 200 litres d’eau épargnés apparaissent, même si elle est de taille conséquente, comme une goutte d’eau.

Le lombricomposteur est capable d’engloutir une quantité impressionnante de déchets de cuisine. A force de le remplir il arrive un jour où il devient nécessaire de le vider. Que faire ? Comment récupérer le lombricompost, si précieux en cette période plantation ? Comment également épargner aux vers la douloureuse séparation d’avec leur nid douillet ?
Quelques remarques :